Histoire de Sika

L'histoire débute en 1910 quand Kaspar Winkler a fondé sa  première entreprise. Ses premières inventions étaient des produits pour  la protection et le nettoyage du granit (Conservade, Purigo), ainsi  qu'un mortier d'étanchéité nommé Sika. En 1911, il a fondé sa deuxième  société inscrite au registre du commerce sous le nom de Kaspar Winkler  & Cie. Kaspar Winkler a inventé son premier produit en 1910. La percée  s'est cependant fait attendre durant quelques années. Sika-1, un  adjuvant servant à augmenter l'étanchéité, a connu le succès souhaité  lors de la réalisation de l'étanchéité du Saint-Gotthard

L’innovation a répondu à la demande ! Conscient du potentiel important de ses adjuvants révolutionnaires, Kaspar Winkler il lance des filiales Sika à travers le monde entier. Déjà dans les années 1930, 15 filiales Sika sont établies en Europe, aux États-Unis, en Argentine, au Brésil et au Japon.

Kaspar Winkler a fondé sa compagnie en 1910. Ses premières inventions étaient des produits pour la protection et le nettoyage du granit (Conservado, Purigo), ainsi qu'un mortier d'étanchéité nommé Sika. En 1911, la société Kaspar Winkler & Cie a été inscrite au registre du commerce. En collaboration avec un chimiste, comme associé, Winkler a  essayé de commercialiser ses produits. Les premières années furent très difficiles, Winkler est dans le rouge, en particulier durant la Première Guerre mondiale. Jusqu'en 1917, les affaires vont mal. La percée s'est faite en 1918 lorsque les Chemins de Fer Fédéraux suisses ont expérimenté avec succès le Sika-1 pour réaliser l'étanchéité du tunnel du Saint-Gotthard. Le moment ne pouvait pas être plus propice et la technologie en parfaite adéquation alors que l'exploitation ferroviaire passait du charbon à l'électricité...

Sa percée est survenue en 1918 lorsque les Chemins de fer fédéraux suisses ont mené des essais réussis en utilisant Sika pour imperméabiliser les tunnels de la section du Gothard. Cela est devenu nécessaire pour que des trains électriques puissent également être utilisés. Les Chemins de fer nationaux suisses ont imperméabiliser 67 tunnels avec Sika au cours des années suivantes.

Par la suite, la société Kaspar Winkler & Cie a tenté sa chance à l'étranger. L'élargissement des exportations occasionnelles s'est révélé être un exercice difficile. Une première tentative de vendre des licences dans le monde entier a échoué. Lors d'une deuxième tentative, il a été possible de créer, en 1921, une petite succursale ayant sa propre production dans le sud de l'Allemagne. Un manque de leadership et des relations insuffisantes ont rendu difficile une nouvelle expansion. La situation a été améliorée par le recrutement d'un  directeur pour les opérations avec l'étranger. Entre 1926 et 1928, celui-ci a fondé des sociétés en Angleterre, en Italie et en France. En 1928 le beau-fils de KasparWinkler, rejoint la direction de l'entreprise.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les entreprises Sika ont continué à produire dans tous les pays où elles étaient présentes. Ainsi, les adjuvants pour le béton des bunkers construits en Suisse et dans les zones occupées par l’Allemagne ont été livrés par Sika. Mais aussi les navires en béton utilisés par les Alliés pour transporter du matériel de guerre et atterrir en Normandie ont été construits avec des adjuvants Sika.

Pendant le boom des années 50 et 60, de nouvelles filiales ont été fondées de la Suède à Cuba. Un deuxième changement générationnel a été annoncé en Suisse par l’entrée de Romuald Burkard dans l’entreprise. Entre son entrée dans le cabinet en 1953 et la mort de son beau-père Fritz Schenker en 1971, Burkard a progressivement pris la direction du groupe d’entreprises qui, en 1968, était devenu une structure d’entreprise intégrale unique avec Sika Finanz AG. Par la suite, Sika a été cotée à la Bourse suisse.

Au cours de la seule décennie, Sika n’a créé de nouvelles entreprises dans d’autres pays : entre 1990 et 1995 seulement, 16 nouvelles filiales ont été créées. En particulier en Asie, en Europe de l’Est et en Amérique latine, Sika a renforcé sa présence. Malgré cet effort, les années 1990 n’ont pas été une décennie facile. Sika a combattu les phases de récession ainsi que la faible rentabilité, attribuée à une concurrence serrée et à l’augmentation des prix des matières premières.

La solution a été obtenue en se retirant d’entreprises moins lucratives et non essentielles, comme la construction de robots utilisés pour réhabiliter les conduites d’égout. Sika a également abandonné la fabrication de produits de construction de routes. Et Sika a presque vendu son activité membranes d’étanchéité à Sarna.

La même Sarna est devenue membre du Groupe Sika dix ans plus tard. En 2005, cette société suisse, spécialiste des membranes PVC, est devenue une acquisition de Sika. Sika a connu sa décennie de croissance la plus rapide. Le chiffre d’affaires est passé de 2 milliards à plus de 4,6 milliards de francs, dont une part importante a été contribué par les 36 entreprises acquises entre 2000 et 2008. Au cours de la même période, la main-d’œuvre est passée de 8 000 à 13 000 employés.

Depuis l’an 2000, Sika résume ses compétences de base comme suit : étanchéité, collage, amortissement acoustique, renforcement et protection. Des fondations jusqu'au toit, Sika entend devenir le leader du marché dans ces domaines technologiques. Sika ViscoCrete®, l’adjuvant pour béton mis en marché en 2000, est devenue un pilier important des ventes.

Sika a également connu un boom dans d’autres unités d’affaires - dans l’année de pointe de 2006, le chiffre d’affaires a augmenté de plus d’un tiers. Sika AG, holding depuis 2002, a investi considérablement dans le personnel et les capacités de production, et restructuré l’ensemble de l’organisation de gestion.

Depuis 2006, toutes les activités de marketing et de vente ont été constamment canalisées par le biais de nouvelles unités d’affaires centralisées, destinées aux quatre groupes de clients les plus importants, « Distribution », « Entrepreneurs », « Béton » et « Industrie ». Vers la fin de la décennie, le bras de fer du maelström international en récession déclenché par la crise financière s’est également fait sentir à Sika. Malgré la récession, Sika a néanmoins augmenté sa part de marché pratiquement partout. À l’aube de son 100^ème anniversaire en 2010, Sika est bien équipée pour affronter l’avenir.

En 2010, Sika célèbre ses 100 ans. Développer des produits et des solutions innovants et être cohérent envers toutes les parties prenantes ont permis à Sika de croître tout au long de son premier siècle. Nous sommes maintenant présents dans plus de 80 pays, avec plus de 15 200 employés.

Les principes du développement durable jouent un rôle décisif à Sika parce que ces principes répondent aux défis d’aujourd’hui et de demain. Les défis sont motivés par des mégatendances telles que la gestion de l’eau, la conservation de l’énergie ou la protection du climat, qui façonneront les conditions économiques et la croissance futures. Le succès entrepreneurial dépend de solutions intelligentes adaptées à ces mégatendances.

La croissance organique est au centre de la stratégie Sika. En 2013, de nouvelles filiales ont été créées au Bélarus et à Oman. Sika a en outre investi en 2013 des fonds considérables dans l’expansion des capacités, par exemple en Angola, en Chine, en Colombie, en Irak, au Laos, en Roumanie, en Russie en Afrique du Sud, en Ukraine et au Vietnam. Les marchés émergents ont connu une croissance à deux chiffres de leurs ventes en 2013 et génèrent déjà 38 % du chiffre d’affaires net consolidé de Sika.

Rien que dans les années 2010 à 2013, 21 sociétés acquises ont été intégrées au Groupe Sika. En 2013, Sika a acquis cinq sociétés : LCS Optroc Singapore, Malaisie, Building Adhesives Business of AkzoNobel, Netherlands, Radmix Resources Pty Ltd et ASF Pty Ltd., Australia, JMTexsa, S.A. de C.V. et Texsa India Ltd., Mexico and India, Everbuild Building Products Ltd., Royaume-Uni.

En 2012, Sika a été inclus dans l’indice swiss leader (SLI), qui comprend les 30 plus grandes entreprises suisses.

Sika répond aux préoccupations environnementales tout au long de la chaîne de valeur et adopte le GRI (Global Reporting Index) largement utilisé. En outre, l’entreprise adopte les principes du Pacte mondial des Nations Unies et poursuit des activités telles que l’expansion des bases de données sur la durabilité des produits, conformément aux pratiques internationales d’évaluation du cycle de vie (ACV).

La collaboration avec des organisations à but non lucratif et des institutions scientifiques de premier plan comme l’ETH Zurich s’est intensifiée. La procédure d’appel pour la chaire, dotée par Sika à l’occasion du 100^ème anniversaire, est achevée avec succès. Le professeur Jan Vermant a été nommé professeur de matières douces à l’ETH Zurich (Institut fédéral suisse de technologie) par le Conseil des Instituts fédéraux de technologie les 25 et 26 septembre 2013. Sika continue de s’engager dans des projets de développement durable et humanitaire. Dans ce contexte, depuis 2005, la Fondation Romuald Burkard apporte un soutien financier à des projets sociaux et communautaires dans des pays où Sika maintient des filiales.

Depuis janvier 2013, l’activité de Sika est alignée sur sept marchés-cibles, le béton, l’étanchéité, la toiture, les revêtements de sols,  le scellement et le collage, la rénovation et l’industrie. Des unités de recherche et développement sont établies pour tous les marchés cibles.

Les concepts entièrement intégrés offerts par Sika traitent de l’ensemble du cycle de vie d’une installation, de la construction initiale jusqu’au moment où la réparation, la remise à neuf ou l’extension deviennent nécessaires.